Nous vous avions promis une newsletter spéciale : la voici donc, avec un peu de retard !
Cette newsletter est aussi spéciale pour une autre raison : cela fait 2 ans ce mois-ci que notre duo de rédactrices « décalées » vous fait profiter de scoops trépidants grâce à cette pétillante newsletter ! Alors JOYEUX ANNIVERSAIRE NEWSLETTER ! Il faut avouer, comme je l’écrivais l’an dernier, que cette idée folle de newsletter humoristique est sortie tout droit de l’esprit de ma co-rédactrice. J’y ai ajouté des commentaires précis pour plus de sérieux, bien sûr ! Après il ne faut pas lui dire, mais j’aime beaucoup ses idées loufoques !
La mauvaise nouvelle c’est l’annonce du report de la journée festive des 80 ans de l’AMV, mais nous tenions à fêter malgré tout cet anniversaire à l’occasion de cette newsletter. En effet, le 8 août 2021, l’Avenir Musical de Villers aura officiellement 80 ans.
Nous allons donc vous proposer, comme d’habitude, des actus, une interview, un article de notre invité, … Mais nous allons aussi vous proposer LE JEU DES 80 ANS ! Vous êtes prêts ? Alors c’est parti !
On commence par le jeu pour que ceux qui ne lisent pas la newsletter au complet puissent jouer. Oui, oui je sais très bien qu’il y en a qui ne lisent pas tout !!! Je vous vois !
🎼 Nous avons poursuivi notre série de vidéos. Cette fois-ci c’est Stéphanie (notre cheffe préférée) qui a proposé une animation originale. Sur 2 vidéos, vous pouvez voir nos musiciens, avec leurs instruments, avoir des comportements « particuliers ». L’arrêt des répétitions ne leur fait pas toujours du bien, mais ils s’amusent. Les 2 vidéos réalisées sont visibles sur la chaîne Youtube de l’AMV : 1ère vidéo et 2ème vidéo. Elles ont été diffusées sur les réseaux sociaux et sont disponibles sur le site de l’AMV.
🎷 Les cours des élèves mineurs de l’école de musique ont pu avoir lieu tout le temps, sauf pendant les 4 semaines de confinement. Depuis quelques semaines les cours des adultes ont également pu reprendre pour leur plus grand bonheur.
🎶 Vendredi 28 mai, nous avons ENFIN pu reprendre les répétitions dans le respect des normes sanitaires et des horaires de couvre-feu. Chaque musicien a dû mettre de l’anti rouille sur son instrument et les canards ont pu de nouveau retrouver leur liberté ! Les jeunes ont aussi pu reprendre les répétitions avec leur chef Pierre.
🎺 Les gagnants du jeu du calendrier de l’AVENT sur Facebook en décembre ont pu recevoir leur lot. Un magnifique mug personnalisé pour Adriana, Alexis et Amélie.
🎼 Nous avons appris le décès de Pierre Cruzille, un ancien trompettiste de l’AMV, le 10 avril 2021. A notre grand regret, nous n’avons pas pu l’accompagner musicalement lors de la cérémonie religieuse, en raison de la crise sanitaire.
Pour cette spéciale 80 ans, un ancien musicien de l’AMV a accepté de répondre à nos questions, Michel LAGARDE :
AMV : Bonjour Michel, merci de nous accorder ce temps d’échange et de vous prêter aux questions indiscrètes de la fameuse newsletter de l’Avenir Musical de Villers.
Première question, pouvez-vous vous présenter ? Michel : C’est un plaisir pour moi de me replonger dans ces beaux souvenirs… J’ai grandi à Villers, d’où je suis parti après le service militaire ! Ensuite la vie professionnelle m’amène postier à Paris et après quelques déménagements je me retrouve à Clermont Ferrand en 1980. Me voilà donc Auvergnat depuis 40 ans… Marié avec Marie, 2 filles, 4 petits enfants (dont un musicien : Synthétiseur, batterie) et supporter de l’ASM rugby, du Clermont foot et des champions cyclistes Clermontois Romain Bardet et Rémi Cavagna (rien que ça…). AMV : Cette année notre belle association a 80 ans. Nous pourrions dire que malgré les années, le dynamisme n’a pas pris une ride. Nous devions célébrer comme il se doit cet évènement et avions prévu d’organiser des festivités à l’image de l’AMV, dans un esprit de bonne camaraderie, sur des airs populaires. La crise sanitaire qui paralyse actuellement notre planète nous a contraints à reporter cet évènement. Ce n’est pas pour autant que nous ne pouvons pas faire un bilan de l’évolution de l’AMV. Quels sont VOS souvenirs de l’AMV, de quand datent-ils ? Michel : Quelques souvenirs… Je me souviens que j’avais une certaine fierté à faire partie de l’AMV, défiler, jouer devant un public ce n’était pas rien… ça flattait un peu mon « égo » de jeune ado, même si, comme le soulignait Gérard dans l’interview, le tambour trainait « presque » par terre en fin de défilé !!! Les premières années, c’était dans la Panhard de Pierre Danière (musicien lui aussi) que l’on se rendait, Joseph et moi, aux répétitions et que l’on faisait les déplacements aux concerts ! Je crois que c’est en 1960 que l’on a fait nos premiers roulements de tambour au côté de Gérard Lapalus, qui avait déjà de l’expérience en la matière et d’Antoine Valois qui avait un regard protecteur envers les 2 petits jeunes que nous étions… Avec Gérard et Joseph, nous nous perfectionnions, à Charlieu, auprès d’un maitre tambour, Mr Aupol je crois (pas certain du nom…) ! Il était bon pédagogue… mais très strict ! Concernant les souvenirs particuliers, difficile d’en sortir un parmi d’autres ! Peut-être ce dimanche 12 juillet 1964, l’AMV se produisait à Mars je crois… Et au même moment, il y avait le duel Poulidor/Anquetil sur les pentes du Puy de Dôme ! Et franchement, ce jour-là, j’aurais préféré assister à ce duel en direct sur le volcan Auvergnat… Mais c’est finalement au transistor, après le concert, que j’ai suivi l’arrivée (avec l’ami Michel Soutrenon) ! Entre Poupou et l’AMV, j’avais choisi l’AMV, mais ce fut difficile ! AMV : Comment décririez-vous l’AMV de l’époque ? Nombre de musiciens, âge, niveau, types de morceaux ? Où étiez-vous sollicités pour animer musicalement ? Michel : Je voyais l’AMV (la fanfare donc…) comme un genre de grande famille ! Nous, les jeunes, on faisait aussi un pas vers la société, avec ses règles… La musique oblige à écouter l’autre, marcher au pas, suivre la mesure et puis s’ouvrir à l’extérieur en partant jouer « ailleurs » dans les festivals. On était sollicité pour les défilés, à l’occasion des commémorations et des fêtes ou festivals (j’ai des souvenirs particuliers des festivals de Belmont, Ambierle (un gros truc…) mais pas de voyages comme maintenant ! Pour ce qui est des plus anciens, je crois qu’ils étaient heureux de se retrouver ! La fanfare était une « pause » dans leurs vies et les répétitions, les concerts étaient des moments attendus par tous, moments qui représentaient bien plus que le partage de la musique ! Chacun avait sa personnalité ! Je me souviens de Jeannot bien sûr et de sa fermeté bienveillante et joviale et j’ai le souvenir bien présent de beaucoup de musiciens ! Je me souviens de l’humour et de l’éternel sourire de Robert Martinet, celui aussi d’un Cruzille (Pierre je crois) et son humour plutôt « Pince sans rire » (ça fait ancien combattant tous ces souvenirs …non ? Un peu : « Je vous parle d’un temps que les moins de 20 ans… »). AMV : De quel instrument jouiez-vous à l’époque ? Avez-vous pu continuer ? Michel : C’est donc avec mon voisin et copain Joseph Danière que je suis « entré », en 1960, en tant que tambour, à la fanfare (on disait comme ça à l’époque …). J’ai arrêté en 1965, au départ à l’armée je crois et puis j’ai acheté ma première guitare en 68 lors de mon stage de postier à Paris. Mais c’est au début des années 2000 que j’ai repris plus sérieusement la musique et le chant en écrivant mes premières chansons ! Après quelques expériences dans divers groupes Clermontois, je chante et joue maintenant avec Monique Monier (duo guitare/voix « A demi-mot ») et nous venons d’enregistrer un cd 12 titres, du même nom, reprenant quelques-unes de nos compositions… AMV : Nous avons dernièrement interviewé Gérard Lapalus, doyen du pupitre des percussions. Pensez-vous qu’il y ait eu une évolution ? Est-ce que vous étiez déjà les « gardiens de la boisson » pour les répétitions ? Michel : Pour ce qui concerne les « gardiens de boissons » pas de souvenirs précis à ce sujet ! Aujourd’hui, je ne connais surtout l’AMV que par son site, sa newsletter, sa page Facebook ! Je crois qu’elle a gardé le « bon » de mon époque : le plaisir, la convivialité, le partage, mais qu’en même temps elle a évolué avec son temps ! Ce que je trouve formidable c’est de voir le chemin parcouru … Tout est parti d’une poignée d’hommes réunis autour de Jeannot Brosselard ! Jeannot qui avait voulu simplement transmettre son « savoir musical », appris à Chandon, aux copains de Villers ! Depuis, c’est cette philosophie du « transmettre » qui perdure me semble-t-il … De l’extérieur on perçoit une AMV dynamique avec un bon équilibre, une belle mixité femmes/hommes/enfants, on voit que l’avenir est bien tracé ! AMV : Finalement, est-ce que des anciens musiciens de l’époque où vous étiez à l’AMV sont encore dans les rangs ? Michel : Je ne reconnais plus grand monde sur les photos d’aujourd’hui… quelques têtes seulement. Je suis sûr que parmi les « actuels » il doit y avoir quelques enfants ou petits-enfants des « Anciens » de l’époque… Ce qui est chouette, c’est cette continuité… dans l’ouverture ! AMV : Pour compléter vos souvenirs si bienveillants de l’association, nous vous invitons à bloquer le 2 juillet 2022 sur votre agenda et à venir vous amuser avec nous lors de notre balade musicale et gourmande ! Michel : J’avais coché cette date du 5 juin depuis quelques temps et je me réjouissais de participer à la fête et de retrouver les ami(e)s… J’espère que je pourrai être avec vous l’an prochain… J’ai déjà coché sur l’agenda : 2 juillet… AMV : Merci pour ces confidences et ces beaux souvenirs |
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