Bonjour Mr Brisebrat, c’est avec une grande fierté que je vais tenter d’interviewer l’homme le plus charismatique de l’Avenir Musical de Villers ! Pour que nos lecteurs puissent mieux comprendre qui se cache derrière JMB, … De quel instrument jouez-vous et depuis quand ?

Je joue de la clarinette depuis 1974. Fin connaisseur, je peux vous parler des becs de clarinette.
Par exemple, le B45 est trop pentu, mais le profil 88, la pente est beaucoup moins raide !

Peux-tu nous parler de la tenue des registres des instruments et de l’historique de la fanfare ?

Je me suis en effet occupé des archives et du répertoire des instruments pendant longtemps. Je vais vous faire un rapide retour sur l’historique, enfin ce que j’ai à ma connaissance ! On a fait des articles sur l’histoire de l’AMV. Nous avons des photos de l’époque (de 1941 mais aussi des années 60).
Les tenues, par exemple, ont beaucoup évolué en 80 ans : Au début, ils défilaient avec un béret et une chemise blanche, puis la chemise est devenue marine, puis s’est ajouté un boléro. Ensuite les chemises sont redevenues blanches, la casquette a disparu et nous avons eu nos tenues actuelles.
Autrefois il y avait des clairons, jusqu’en 1990. Les bois sont arrivés en 1974 avec les filles du Dédé Denis (saxophone). Les flûtes sont arrivées dans les années 90.
Les chefs se sont succédés : d’abord Jeannot (Jean-Louis Brosselard) jusque dans les années 90. Puis est arrivée Monique (Monchanin), ensuite Pierre (Brosselard), Rémy (Danière) et dernièrement Stéphanie (Michaud).
Au niveau de la présidence on a eu Paul Lapalus jusqu’en 1953, puis Dédé Denis jusqu’en 1991, Michel Soutrenon, Catherine Brosselard, Didier Brisebras, Gérard Lapalus et enfin Philippe Kurceba.
Autrefois on participait aux festivals du Roannais. En 1974, c’était à Changy, on a gagné une coupe qui était exposée au café ! Ça a continué en 1990 à la Pacaudière. Le cinquantenaire a été célébré le 30 juin 1991 avec une grande fête sous chapiteau.
Autrefois, des Coursiaux venaient jouer puis les Chandonnais.

Peux-tu nous parler des surnoms multiples donnés par Mr le maire : « gros minou » et « l’amiral ». D’où viennent-ils ?

Gros minou, je ne sais pas, je pense que c’est purement fantaisiste.
L’amiral, cela vient du fait que je travaillais dans l’aérospatiale en 1980 et le lien avec la marine !

Pourrais-tu nous parler de la publication de la réforme de l’école de musique ?

En 1990, j’avais fait un dossier sur les conditions d’admission à l’école de musique, il y avait plein d’articles. A l’époque ça avait amusé la galerie. Ça avait tout de même un peu excité les anciens.
Je vais essayer de vous le retrouver !

De tes breaks post Sainte Cécile ?

Ça vient du temps où je jouais aussi à Chandon (de 1992 à 2002). A l’époque le chef de la fanfare de Chandon, Guy Monnet, mettait la fanfare en vacances après la Sainte Cécile, on avait environ deux mois de vacances. J’ai continué cette tradition à Villers !!

Ta vie privée partagée avec Mireille, team trombone…. Des petites oreilles indiscrètes t’ont entendu dire que le passé militaire de Mireille avait laissé des traces, explications ? « Oui mon adjudant, bien mon adjudant ! » Nous avons du mal à t’imaginer docile, soumis et obéissant ! Ça file vraiment droit à la maison ?

Oui plus ou moins !! Pfffff… elle est parfois calme et parfois… volcanique ! On s’habitue ! Elle a fait 7 ans dans l’armée, ça a laissé des habitudes ! Elle a défilé pour le 14 juillet à l’époque de Chirac et a fait l’école des sous-officiers de Saint Maixent. A la maison ça file « tout doux ».

Mais la question cruciale : pourquoi Jean Michel ne chante pas sur Narcotic ?

Pfffff…. Non, j’aime pas chanter comme ça !... Non… Puis c’est la…lalala…, c’est un peu gnian-gnian, y’a pas de paroles, c’est un peu rasant ! Ça distrait quoi !

Merci de nous avoir accordé cette interview VIP pleine d’humour et de sincérité !

En tout cas je peux dire que l’équipe actuelle (des clarinettes) a la pêche. Je suis principalement entouré de femmes, c’est très agréable !
La fanfare s’est très féminisée. Jeannot s’était engueulé avec Mr Gaillard à l’époque quand il avait mis les entrainements de foot les vendredis. A ce moment-là, ça ne s’était pas trop senti mais c’est vrai que maintenant c’est plus les filles qui viennent.
Les anciens sont partis mais l’état d’esprit est resté. Il y a une bonne ambiance, malgré le renouvellement de l’équipe. Environ tous les 15 ans, on renouvelle les ¾ de l’effectif !
On apprend les morceaux de plus en plus vite et quand on les distribue on les joue !!! Avant, avec Jeannot, « ça virait » régulièrement !!
Le niveau de formation a monté, les morceaux sont plus difficiles en moyenne et les chefs sont plus exigeants mais malgré tout, c’est qu’on y arrive !!
Tous ces jeunes c’est super. Comme en 1991, on avait la fanfare de l’an 2000. La fanfare fonctionne par cycle et là on est dans un cycle haut !

Merci Jean-Michel pour ce témoignage optimiste sur l’Avenir Musical de Villers !